Lundi 9 décembre, à Buja Sans Tabou, l’effervescence était au rendez-vous. Pour ceux qui connaissent cet endroit, vous savez que c’est bien plus qu’un simple lieu : c’est un carrefour où les idées se rencontrent, se bousculent et parfois s’entrechoquent. Ce jour-là, deux ateliers avaient pris d’assaut les espaces de BST.
Dans la salle principale, 17 participants – Darel Longundu Dieu-M de Bukavu, représentant la structure Mot’Art, Nimfasha Guy Adronis de Urundi Space à Gitega, Munezero Ange Cheilla de la Troupe 7 Ngoma de Gitega, Nzanzu Boniface (Bonny) représentant des Attaquants Théâtre de Goma et d’autres de Bujumbura s’investissaient sérieusement dans un atelier sur la gouvernance associative et la coordination thématique nationale et sous-régionale.
Et au bar – parce que oui, à BST, il y a un bar – 13 autres personnes plongeaient dans les subtilités de la régie lumière et de la scénographie. Mais pour aujourd’hui, concentrons-nous sur ce qui se passait dans la grande salle.
Un formateur pas inconnu
Pour cet atelier, un habitué des lieux : Isaac Nzotungicimpaye. Si ce nom vous dit quelque chose, c’est normal. Il a déjà participé à plusieurs événements à BST.
Et ce lundi matin, à 9 heures précises, il lançait l’atelier avec son énergie habituelle. Très vite, les discussions prenaient forme. On débattait, on riait, on partageait des anecdotes, mais au cœur de tout cela, des idées sérieuses émergaient.
Un joyeux mélange
Parmi les 17 participants, on comptait une belle diversité : deux venaient de Bukavu et Goma en RDC, deux autres de Gitega, et le reste de Bujumbura. Artistes, administrateurs culturels, comédiens et même quelques figures connues des réseaux sociaux, tout ce beau monde s’est mélangé pour travailler ensemble. Des profils différents, mais une envie commune : apprendre et construire.
Un atelier où ça bougeait vraiment
La particularité de cet atelier ? Il n’était pas question de venir juste écouter, noter quelques idées et repartir comme on est venu. Ici, on faisait, on créait. Les participants ont travaillé main dans la main sur des projets concrets : des spectacles en co-création, des stratégies de communication, des notes conceptuelles.
Et le plus étonnant, c’est qu’ils ont eux-mêmes proposé des solutions pour mieux collaborer : des plateformes communes sur les réseaux sociaux, des outils partagés, et même l’idée de renforcer les liens entre le Burundi et la RDC. C’est dire à quel point l’envie de bosser ensemble était là, palpable.
Les moments off, tout aussi importants
Même pendant les pauses, on sentait l’énergie du groupe. Autour d’un café ou d’une collation, les discussions continuaient : on échangeait des idées, on se taquinait, on approfondissait ce qui avait été vu en session. On aurait dit que personne ne voulait perdre une minute de cette expérience.
Une fin, mais surtout un début
L’atelier s’est terminé le 14 décembre, mais pour les participants, ce n’était que le début. Ils ont décidé de continuer à travailler ensemble, à bâtir des projets qui dépassent les frontières, tant au niveau national que sous-régional. Ce genre d’envie, on ne la voit pas à chaque fois. Souvent, on vient, on suit un atelier et on repart. Mais là, on sentait une véritable motivation à faire bouger les choses.
Peut-être que la prochaine fois, d’autres provinces et d’autres pays se joindront à cette dynamique. En tout cas, ce qui s’est passé cette semaine à BST, c’est bien plus qu’un atelier : c’était une rencontre humaine et professionnelle qui pourrait mener à de grandes choses. Bref, à BST, on ne vient jamais juste pour passer le temps. On repart toujours avec des idées, des projets et, qui sait, peut-être même des rêves.