Dans les enceintes de ladite Buja sans tabou, on était dans le noir, une créativité dans le décor, sinistre et mystérieuse, une petite boisson dans la main, le public était plus que prêts à accueillir ces beaux moments de mise en scène.
Un début un peu tardif, on eut l’impression que ça prendrait beaucoup plus de temps que prévus. Dans ces moments de doutes, une mélodie très douce jaillit d’un peu partout, et une voix glorieuse retenti avec une chanson, qui clairement n’était pas en français ni même en kirundi, nous offrant l’unicité tant attendu dans n’importe quel théâtre.
Le public concentré, une voix surgit, et le bon temps de voyager dans un monde du théâtre, FACONS D’AIMER, s’annonça.
Le début de la fin
Devant le procureur, une jeune fille pleine de rancune et des mots justificatifs de son innocence, elle nous raconte sa vie qui, malheureusement, ne lui pas été facile. Fille unique, bien aimée de son Père, et soupçonner par sa mère ; elle était traitée de gauchère et de pute par celle qui l’a mise au monde. Elle, la jeune fille, différente, prête à se battre pour ce qu’elle était, ‘gauchère’, elle subissait des injures, qui en étaient sa vie quotidienne.
Devant le procureur, les mots pour se défendre n’en manquaient pas. Le Père compréhensif envers sa fille, et qui pour se détendre se contentait de prendre une bière à la fin de la soirée, seulement jusqu’au jour où la Maman, amer et sans rancune, l’accusa de coucher avec sa propre fille.
Par ses mots tranchant le père ne fut plus capable de tenir cette insulte, qui était le goût qui déborda la vase ; Il décida de quitter sa famille. Malgré les soupires de son épouse, le suppliant de rester au nom de son amour pour sa famille, au nom du courage qu’il devrait prouver dans la détresse, malgré la façon dont son épouse l’aimer, parfois indifférente, amère, parfois douce ; le mari n’en fut pas convaincu.
On embrasse ce que l’on est.
Devant le procureur, la jeune fille avec ses mains saillies, elle reconnaît ses torts. Gauchère, selon, sa Maman, n’attirait point aucun homme, gauchère, était signe de malédiction, gauchère était le dernier des souhaits d’un homme envers sa femme.
Gauchère, on en meurt éternellement seule, sans famille ni vie. Mais elle, en tant quegauchère, elle eut son foyer laquelle elle était traite de jeune sœur, qui clairement ne devrait pas goûtée une vie conjugale avec son époux ; Gauchère, elle était la seconde épousé, avec un mari qui ne l’a touché jamais et une rivale qui la faisait jour après jour vivre un enfer.
Un pansement pour une plaie profonde
Le temps qui finit par révéler la vraie face des choses, la jeune fille n’hésita pas de
poignarder ce couple qui la traite comme une sœur, une femme de ménage.
Devant le Procureur, la jeune fille, gauchère et consciente de son défaut, et ses torts ;
plaida coupable.
Et nous ? Que ce qu’est–l ’on ressent après cette belle aventure ?
Un théâtre autant triste que romantique (en tout cas pour moi c’est ce que je
m’attendais) ; une soirée riche en surprises, une chanteuse à une voix époustouflante,
des artistes pleines de vivacité, à nous faire croire que c’était une réalité ; bref des
artistes pleines de talents et de souplesse dans la mémorisation ainsi qu’à la
réalisation. Le moment furent close par un tonnerre d’applaudissements.
De la personne en charge du son aux artistes qui on prester, on finit notre soirée en
beauté, et qui sait ? Peut-être que nos chers artistes en créeront la suite.
Raissa
Je ne l’aurais pas dit mieux. Analyse parfaite!!!
Ishimirwe Digne Fleur
vraiment génial…???? ça donne l’impression d’y être et c’est super de vivre de tels moments ????. toutes mes félicitations à Linda Gladia ????