Buja Sans Tabou

Le rôle des Memoires dans l’action quotidienne des burundais.
Après une excellente interprétation d’un extrait de la pièce de  théâtre HUTSI de Patrice Faye par deux comédiens Olivier et Isa, nous étions déjà plongés dans le vif du sujet.
Le Dr. Guillaume Ndayikengurutse commencera son intervention en mentionnant les regards différents par rapport à la problématique de l’ethnisme par les personnes issues des différentes générations d’âge.
Il poursuivra son intervention , qui fût marquée par plusieurs interactions avec le public, en révélant les dangers que court la jeunesse en préférant ignorer le problème qui sévit.
💡Plus on est informé , plus on en parle et plus on en parle , plus on s’inscrit dans une thérapie de résolution du problème , mentionnera-t-il.
Plusieurs interventions du public viendront enrichir la rencontre.
Pour rebondir sur quelques unes d’entre elles, nous reviendrons sur celle d’une jeune fille qui frôlait la vingtaine qui dans son apport au sujet avouera qu’elle est plus encline à tisser des liens d’amitié avec les personnes de la même ethnie car il y aurait des sujets plus aisés à aborder dans ce cas.
L’intervention d’un homme âgé de la quarantaine se voudra plus neutre en spécifiant , que malgré sa capacité à reconnaître l’ ethnie de la personne qu’il rencontre , il préfère découvrir l’être en soi et non partir sur des préjugés ethniques imposés par la société.
Où se trouve la vérité? s’exclama un jeune homme de la trentaine . Si j’arrive à reconnaitre l’ethnie de l’auteur rien qu’en lisant le livre, comment puis-je faire confiance à ce qui nous est présenté à lire? S’interrogea-t-il.
Un problème international révèlera une dame de la soixantaine. Il s’agit d’un problème qu’on retrouve partout au monde sous différentes formes. Que ce soit aux USA, en France , en Belgique (WALON ET FLAMAND) l’action quotidienne en est toujours impactée.
Plusieurs autres avis et expériences furent émis .
Pour conclure , face à cette problématique de taille , le Docteur rappellera que l’espoir reste dans la jeunesse qui peut changer la donne car ayant subi moins de choc ethnique . Elle peut ainsi avoir un oeil moins accusateur et partir sur des bases où l’individu est considéré en fonction de ce qu’il est au fond. Organiser des séances pour en parler reste une des meilleures pistes de solution.”
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