Buja Sans Tabou

Rétrospective sur la 5ème rencontre sur les “Mémoires…” du 2 avril 2021
Des connaissances , des procédés, des représentations ;des mémoires collectives au sein d’une communauté développées et testées puis transmises de génération en génération au point de constituer identité d’un peuple. C’est ainsi que Perpétue Miganda nous introduira aux savoirs ancestraux.
Elle ajoutera que dans le Burundi traditionnel, la transmission des savoirs se faisait généralement au sein de la famille à travers divers activités , notamment les travaux agro-pastoraux , les séances de contes . On apprenait en travaillant!
Des questions ou plutôt des inquiétudes sorties du public venu assister à la rencontre.
Quelle est notre identité sans tous ces savoirs? Que nous reste-t-il?
Un jeune d’une vingtaine d’années, perplexe tout en restant pragmatique relança le débat sous un autre angle en demandant pourquoi tous ces savoirs ne nous sont pas enseignés ?
Le Burundi a longtemps été une civilisation végétale ( forte utilisition d’objet d’essence végétale) à plusieurs niveaux: l’habitat, l’alimentation, l’habillement , médecine etc.
Malheureusement , ces savoirs , pourtant précieux, tendent à se perdre progressivement au fil du temps : les personnes autrefois considérés comme des guérisseurs se cachent car désormais considérés comme des sorciers ou empoisonneurs, s’inquiéta-t-elle.
Perpetue Miganda ne manqua pas de parler des commémorations officielles qui ont marqué le Burundi traditionnel à l’instar de l’Umuganuro ; aujourd’hui inexistantes.
Beaucoup de trésors cachés et sur la route de l’oublie, renfermés dans les mémoires de rares personnes restent encore inconnus au Burundi
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