Après un extrait de la pièce de théâtre “Déchirements” d’Antoine Kaburahe lu par Sabimbona Freddy et nuancée derrière une ombre chinoise à travers de la danse contemporaine signée Marc Legrand, ce beau spectacle ouvrit à la 4ème rencontre sur les “Mémoires…’.
Une introduction parfaitement travaillée par l’invité du jour, le Père Liboire Kagabo, ramènera le silence dans l’assemblée avant de réveiller des questionnements.
Que garderont les futures générations des mémoires tronquées que notre histoire ne cesse de transmettre?
Toute mémoire n’est pas bonne à révéler dans la mesure où elle nuirait aux autres.
L’une des principales causes des déformations des mémoires ,soulignera l’invité, est que certaines mémoires sont jugées “pas bonne à révéler”.
Il poursuivra en disant que l’histoire du Burundi comporte plusieurs “faits joyeux” malgré que les souvenirs qui reviennent dans les discussions soient souvent liés aux différentes guerres.
Des faits héroïques comme ceux des braves femmes qui se sont activement impliquées jusqu’à résoudre le problème entre les quartiers Ciboke et Kinama , aux Hutu et Tutsi morts les uns pour les autres peinent également à trouver leurs marques dans les histoires qui nous sont relatées .
Y a t-il un espoir pour les générations à venir?
En effet, il s’agit d’un travail laborieux qui devrait parfois impliquer chaque individu quite à retrouver et vérifier les mémoires que nous gardons en commençant par remonter les histoires de nos familles respectives . Aussi est-il que face à ces déformations le danger nous guette et nous appelle à être plus vigilant.
Ecrire pour ne rien perdre! L’une des solutions dont la jeunesse devrait se servir pour briser le cercle vicieux des transmission de mémoires biaisées.
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