Ça y est, le festival Buja Sans Tabou a baissé le rideau, après une semaine d’histoire, de théâtre et d’émotion. L’occasion pour moi de revenir sur une rencontre marquante. Celle d’une pièce mais aussi celle d’un homme. « M’appelle Mohamed Ali », a marqué mon esprit par sa profondeur et la profondeur de l’homme qui incarne à lui seul cette pièce. C’est une vraie leçon de vie mais également une leçon de théâtre. Car si la pièce est le reflet de la vie d’Etienne MINOUNGOU, elle donne de la matière pour tout comédien qui aspire à la grandeur. Et même si le sujet parait presque révolu pour les uns, il ne reste pas moins l’expression d’une plaie que le théâtre africain veut aujourd’hui guérir.
Boxer avec les mots
A moins de l’avoir déjà vu, on s’attend à voir l’histoire de la légende Mohamed Ali raconté par un acteur. Et l’on se rend compte très vite, dès les premières phrases du texte écrit par Dieudonné NIANGOUNA, que la pièce est plus profonde qu’une simple histoire. « M’appelle Mohamed Ali » est en fait lire la suite …